Le secteur de l'élevage ovin et bovin en Turquie
Le secteur de l’élevage bovin turc a réalisé des progrès considérables depuis les années 2000 mais reste encore dépendant d’investissements pour améliorer sa productivité.
Deux modèles cohabitent : de petites exploitations de moins de 5 têtes pratiquant un élevage vivrier contre de grandes exploitations de plus de 10.000 têtes appartenant le plus souvent à des entreprises intégrées au secteur agroindustriel. Dans ce contexte dichotomique, les petites exploitations pâtissent souvent du manque de formation et d’équipements modernes tandis que les grandes exploitations bénéficient d’équipements et de personnel de pointe avec une performance qui s’illustre particulièrement dans la filière laitière.
Malgré un objectif de mettre fin aux importations, le gouvernement turc applique une politique d’importation périodique pour trouver un équilibrer entre la consommation croissante de viande rouge et les facteurs économiques (hausse des matières premières impactant la filière complète), (viande, bovins vivants).
Sur le plan de l’élevage ovin, la Turquie performe en détenant le pus gros cheptel ovin d’Europe. Elle exporte une partie importante de sa production ovine (viande transformée et ovins vivants) vers les marchés voisins du Moyen-Orient (Iran, Qatar, Liban).