21-09-2023
Dans la perspective de sensibiliser le public à la question de l’environnement, se tient aujourd’hui la journée « Zéro Emission » (Zero Emission Day), une journée qui promeut l’action individuelle et collective pour réduire nos empreintes carbones et qui rappelle l'importance de la décarbonisation.
En tant que signataire de nombreux accords internationaux visant à améliorer la qualité de l’air, la Turquie a mis en place des dispositions réglementaires pour encadrer la pollution atmosphérique et notamment équiper 69 villes et plusieurs districts de capteurs de mesure de dioxyde de soufre (SO2) et de particules (PM).
L’indice de la qualité d’air moyenne (AQI) actuel se situe autour de 70, ce qui classe la Turquie 45ème pays mondial. Pour rappel, un AQI de 50 ou moins est considéré comme bon, tandis qu’un AQI supérieur à 100 est considéré comme mauvais pour la santé.
Selon les statistiques d’émissions de gaz à effet de serre de TurkStat, les émissions totales de gaz à effet de serre de la Turquie en 2021 ont été calculées à 564,4 millions de tonnes, soit une augmentation de 7,71% par rapport à l’année précédente.
La Turquie vise à atteindre la neutralité carbone d’ici 2053. Mais, compte tenu de ses conditions climatiques et socioéconomiques, elle est plus vulnérable aux effets du changement climatique que les autres pays de l’OCDE. Les mesures telles que les changements dans l’utilisation des infrastructures, l’adoption des technologies d’utilisation finale, les nouveaux modes de prestation de services, etc… peuvent réduire les émissions mondiales de GES dans les secteurs d’utilisation de 40 à 70% d’ici 2050.
La Turquie a beaucoup misé sur l’utilisation de ressources énergétiques renouvelables et a récemment accéléré le passage au véhicule électrique grâce à sa fabrication locale. Le 27 mai dernier, le premier train électrique (METS) local a été mis en service. Dans cette même continuité, la Turquie a inauguré la plus grande centrale solaire d’Europe à Konya et a investi 1 milliard € dans l’industrie éolienne en 2021, faisant de la Turquie le deuxième pays en Europe à avoir le plus investi dans l’éolien.
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